Nouakchott
05/12/2021
image-article

Le Palais des Congrès des Nouakchott a abrité le 5 Décembre, un sommet sur l’éducation au Sahel qui a vu la participation des dirigeants du G5 Sahel et des responsables de la Banque mondiale. Les organisateurs ont voulu à travers ce sommet rappeler l’importance de l’accès universel à l’école dans cette région où le secteur éducatif est fortement touché par les problèmes sécuritaires, avec de multiples écoles fermées dans les zones qui connaissent des conflits.

Pour le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, la tendance peut être inversée." Toute solution réellement durable à ces problèmes requiert comme prélude incontournable la mise en place (d'un) système éducatif efficace et qualitativement performant ".

Pour le président du Niger Mohamed Bazoum," Tous ces jeunes, qui sont mobilisés aujourd’hui dans le terrorisme, ont ensemble une grande caractéristique. C’est de n’être jamais à l’école ou tout au plus y avoir été, mais de façon totalement insuffisante ".

Depuis huit ans, l’école malienne n’existe plus dans plusieurs régions du pays du fait de l’insécurité, a rappelé Choguel Maïga, Premier ministre de la Transition du Mali."Le contexte sécuritaire difficile a entraîné la fermeture ou la destruction de près de 1600 écoles dans le nord et le centre du Mali".

La Banque mondiale soutiendra l’aboutissement du projet promet Ousmane Diagana, vice-président de la BM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour sauver une génération d'enfants de la déscolarisation au Sahel, les bailleurs devraient investir plus de 200 millions de dollars. Or, actuellement seulement environ 11% de cette somme a été mobilisé.

A l’issue du sommet une déclaration dite Déclaration de Nouakchott sur l’éducation dans les pays du G5 Sahel a été adopté.